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Les misérables sexualité et
nudité... "chrétiennes"
Rappelons, en ce début (le
mot dieu une invention du Vatican), le fait que les Dieux sont humains et
physiques et qu'ils l'ont bel et
bien prouvé en
ayant des contacts charnels, sensuels et sexuels avec les humains
qu'ils ont créés sur Terre ; à ce sujet,
en guise de rappel et comme belle cerise sur ce chapitre voici
une
fois de plus ce superbe passage de la Genèse que j'aime
tellement partager avec vous :
«
Quand les hommes commencèrent à se multiplier à la
surface du sol et que des filles leur naquirent, il advint que
les fils d'Elohim s'aperçurent que les filles des hommes étaient
belles. Ils prirent donc pour eux des femmes parmi toutes celles
qu'ils avaient élues. [...] En ces jours-là il y
avait des géants sur la terre et même après
cela : quand les fils d'Elohim venaient vers les filles des hommes
et qu'elles enfantaient d'eux, c'étaient les héros
qui furent jadis des hommes de renom. »
(GENÈSE VI, 1,2 et 4, édition Edouard Dhorme)
Notons au passage que la mythologie grecque relate aussi qu'à la
suite de rapports sexuels entre les dieux et les mortels naquirent
de grands héros. Dans cette même Grèce, la
beauté du corps et la nudité étaient très
appréciées et la bisexualité acceptée,
la pédérastie faisait partie intégrante du
système éducatif où les adolescents étaient
confiés à un tuteur qui avait charge de les initier... à la
sexualité, entre autres choses. Tiens, tiens, ceci résonne
de façon familière à mon oreille : je pense
aux lieux initiatiques, lieux secrets où nos ancêtres
initiaient les jeunes hommes pour les préparer à leur
admission dans la communauté des adultes et à leur
mariage. Parmi les initiations dans le "bois sacré" ou
dans la "forêt sacrée" il y avait une partie
d'initiation sexuelle faite par des adultes sur des jeunes hommes,
alors sur le point d'entrer dans le cercle des adultes. Souvenez-vous
mes frères et sœurs !
Nous pouvons facilement déduire de tout ceci que les
Dieux aiment la
sensualité et le sexe et que, par conséquent, eux
ne doivent certainement pas avoir honte de leurs corps... Ce sont
des "Dieux" épanouis. Mais, posons-nous les bonnes
questions pour savoir et comprendre comment peut-il se faire que
la Chrétienté, le Catholicisme soit si pudique, si
restrictif au sujet de la nudité et de la sexualité ?
Quelles sont les origines de ces énormes tabous "chrétiens" ?
D'où cela vient-il ? On peut sûrement s'attendre à trouver
comme réponse que c'est - une fois de plus - une invention,
une tromperie de l'Eglise !
En effet, pour quelle raison les créateurs qui ont fait
l'homme à leur image et à leur ressemblance voudraient-ils
que l'homme ait honte de son corps et de sa nudité, qu'il
ait honte de sa libido sexuelle, qu'il ait peur de se masturber,
qu'il soit effrayé à l'idée de devoir parler
de sexualité, au point de ne pouvoir que si rarement s'exprimer
sur ces sujets d'une manière simple et naturelle... jamais
les créateurs n'auraient voulu cela : ils se seraient, en
quelque sorte, contredits eux-même !
Il s'agit là, une fois encore, de l'un de ces abominables
conditionnements mis en place par l'Eglise afin de contrôler
les humains, et en plus, cela arrange très bien aussi les
gouvernants politiques dont les pouvoirs s'appuient sur l'oppression
des masses, car un individu libéré sexuellement et
n'ayant honte ni de son corps ni de sa nudité, ne peut pas être
contrôlé facilement, il est lui-même et pense
par lui-même : il est libre, c'est lui qui décide
de l'usage qu'il fera de son corps et de son esprit.
Mais revenons pour ce problème à l'histoire de l'Europe
chrétienne. Notre Europe a-t-elle toujours connu au sujet
de la sexualité un tabou, un puritanisme, un conservatisme
tel que celui qui lui est infligé aujourd'hui ? Pas
du tout !
Regardons se dérouler l'histoire au fil des siècles,
nous nous rendrons mieux compte à quel point le Christianisme
en général et le Catholicisme en particulier ont,
dans ce domaine de la sexualité, maintenu la femme, l'homme
et l'enfant dans l'ignorance et la culpabilité, en développant
chez eux un sentiment de répugnance et une série
de tabous.
Dans la Grèce antique la poétesse Sapho, sur l'île
de Lesbos adressait ses œuvres à des jeunes filles
(d'où les racines étymologiques des mots "lesbienne" et "saphisme").
Les législateurs voyant dans la passion
amoureuse un danger pour l'organisation sociale, enfermaient
les femmes susceptibles de troubler l'ordre public et réglementaient
la prostitution. Les "hétaïres" étaient
des prostituées de grand prestige, belles, intelligentes
et cultivées qui accompagnaient les hommes illustres (elles
pratiquaient le coït anal en guise de contraception). Les
médecins d'alors croyaient que les sécrétions
vaginales étaient aussi importantes que le sperme pour la
fécondation et concluaient à la nécessité de
la jouissance des femmes.
Faisons un petit passage chez les Romains, où l'homosexualité était
très répandue, d'ailleurs l'Empereur César
disait de lui-même qu'il était l'amant de toutes les
femmes et la maîtresse de tous les hommes. A cette époque
la pédérastie était un luxe réservé à des
maîtres fortunés qui disposaient de harems déjeunes
esclaves appelés "pedagogia". C'est à l'époque
des Romains que la prostitution sortit des limites des temples
pour prendre un caractère uniquement lucratif. De riches
matrones romaines exerçaient une grande influence sur leur
mari et leurs fils, elles jouaient un rôle politique
indirect et s'offraient les services sexuels d'esclaves et
de gladiateurs.
Tout comme les Grecques, les Romains acceptaient la contraception
et le plaisir. Ils nous ont d'ailleurs légué en ce
domaine un riche vocabulaire : masturbation, fellation, prostitution,
cunnilingus / cunnilinctus (du verbe "cunare" [enfoncer]
et de "lingua" [langue] ou "linctus" [action
de lécher])...
J'entends déjà certains chrétiens... un peu
coincés se dirent : « oui d'accord, ça c'était
chez les Grecques et les Romains... des dévergondés
! Alors, plus spécialement à l'intention de ceux-là,
faisons un petit tour chez les Juifs, le peuple du Livre, le peuple
détenteur de la Torah - des Ecrits relatant la Genèse
de l'Homme - le peuple qui eut dans le passé une Alliance
spéciale avec Yahvelohim.
Eh bien, chez les Juifs, la polygamie était fréquente
(I Rois XI, VERSET 3) :
« II [le roi Salomon] eut 700
femmes princesses et 300 concubines. »
Ce n'est que durant l'exil à Babylone vers 550 avant
J.-C. que fut établi un code sexuel extrêmement
sévère.
Pour des raisons de survie de leur peuple, la procréation était
essentielle. Dès lors, la sexualité avait un
caractère
exclusivement reproductif ("croissez et multipliez vous").
La virginité et le mariage étaient devenus la
garantie d'avoir une descendance juive (on est juif par la
mère).
Autre coutume juive de l'époque : la dote faisait du mariage
un commerce (l'homme s'achetait une femme). Nous entrons alors
dans l'ère judéo-chrétienne qui va faire de
la sexualité et de la nudité quelque chose de "sale", "vil", "bestial", "impur", "horrible", "affreux" et
tutti quanti. La masturbation va devenir une faute (celle de Onan),
l'homosexualité un crime... toutes les deux seront punissables
par la loi.
Mais un malheur plus grand encore attendait l'humanité avec
les débuts du Christianisme. Bien après la mort de
Jésus, les premiers chrétiens rejetèrent la
culture romaine et retinrent les courants les plus austères
du judaïsme : la procréation, la famille, la supériorité de
l'esprit sur le corps.
Et bien sûr, on retrouvera à la naissance de ce nouveau
problème... Paul, encore lui, d'ailleurs on reconnaît
bien là "l'homme du mensonge" : c'est lui qui
va rattacher au corps la notion de péché. Puis la
nudité, par elle-même, sera particulièrement
associée au "péché originel". De
plus ce fameux et omniprésent Paul, toujours lui, le soi-disant "Saint",
aggravera sérieusement les modes de relation humaines :
il associera l'homme à la raison et à la vertu, la
femme à la matière et au péché, enfin
il ira même jusqu'à faire de la chasteté un
idéal !
On peut dire que ce "Saint Paul" qui ne fut pas - et
loin s'en faut - un être "Sain", mais plutôt
tout son contraire, fut vraiment le grand architecte d'un sexisme
et d'un machisme exacerbés, ces plaies qui continuent à faire
de nos jours tant de mal sur Terre... merci "Saint" Paul
! A titre d'exemples :
Nouveau Testament, PAUL, EPITRE AUX ROMAINS VIII, VERSET
3 : « en
envoyant contre le péché son propre fils dans
une sorte de chair de péché il [Dieu] a condamné le
péché dans la chair » ; VERSET 5 ET
6 : « Car
ceux de la chair tendent à ce qui est de la chair et
ceux de Vesprit à ce qui est de Vesprit. Or la chair
tend à la
mort et Vesprit tend à la vie et à la paix ».
Nouveau Testament, PAUL, 1ERE EPITRE AUX CORINTHIENS VII,
VERSET 1 :«[...] il est bon pour l'homme de ne pas s'attacher
de femme ». VERSETS 28 ET 29 : « Si pourtant tu
te maries, tu ne pèches pas, et si une vierge se marie,
elle ne pèche
pas, mais ils sont affligés dans la chair, ce que moi
je vous épargne. Je vous dis, frères, [...] que
ceux qui ont une femme vivent comme s'ils n'en
avaient pas ».
Et jetons un coup d'œil sur d'autres grosses conneries et
bêtises notoires issues de la Chrétienté. Un
autre "Saint", Saint Augustin (354-430)- qui n'a rien
de "Sain" non plus -, devenu, après une jeunesse
orageuse (comme disent pudiquement ses biographes) l'un des principaux
théologiens de l'Occident, il opposera la vertu de la chasteté...
au péché du sexe. Déjà il exprimait
son dégoût pour le corps en soulignant que nous naissons
entre les matières fécales et l'urine et voici 2
exemples des profondes doctrines de ce "Docteur de l'Eglise" :
« Rien n'abaisse plus l' homme que les caresses d'une
femme et les
étreintes des corps ».
Selon lui, le péché originel serait un péché de
chair perpétré de génération en
génération... puisque
la procréation passe forcément par un acte sexuel.
Notons en passant que ce sera au XIème siècle que
le pape Grégoire VII imposera le célibat des prêtres,
dont il n'avait jamais été question avant qu'il ne
devienne le "Saint Père" du moment. Dès
lors les Chrétiens vont être soumis au sentiment d'une
culpabilité quasi permanente, car paradoxalement, la sexualité renforce
son statut de péché mais la procréation est
imposée aux foyers comme une nécessité, ce
qui intensifie la culpabilité et entraîne une confusion
mentale complète.
On le comprend aisément quand on sait qu'il y a quelques
dizaines d'années encore, on entendait dans les églises
catholiques, durant une cérémonie de mariage, le
prêtre célébrant s'adresser aux nouveaux époux
pour leurs dire : « à partir de demain vous aurez
droit au "péché permis". .. ce sera même
de votre devoir que de vous unir pour passer la vie aux générations
futures ». Le célèbre "devoir conjugal" évidemment...
Ambiance !!!
En retournant dans un passé plus lointain on constatera
que la Chrétienté a même été jusqu'à interdire
les relations sexuelles à certaines périodes : les
dimanches, le carême, la semaine sainte... tout était
bon pour contraindre à l'abstinence ; voulez-vous une idée
des règles ainsi imposées aux couples : au VIIIème
siècle, il ne restait aux chrétiens dévots
que 185 jours par an où la sexualité conjugale leurs était
autorisée.
A cette même période, où la superstition allait
bon train, la Chrétienté se plaisait à attribuer l'épilepsie au seul fait
que les parents n'avaient pas respecté les périodes
de chasteté imposées par l'Eglise.
Mais ce n'était pas encore assez pour traumatiser suffisamment
les esprits, les "bons Pères" et autres "Docteurs
de l'Eglise" y ajoutaient en plus... avec peut-être
une certaine jubilation sadique avant l'heure... allez savoir (?)
que les pratiques sexuelles non reproductives étaient la
cause des épidémies de peste et que, dès lors,
elles devaient être considérées comme des
fautes pires que le meurtre.
Et pour compléter le tableau, précisons que, dans
les relations (conjugales.. . évidemment toutes autres étant
absolument prohibées !) seule la "position du missionnaire" pouvait être
pratiquée si l'on ne voulait pas se retrouver condamné pour "bestialité".
Quel bonheur était celui des Hindous et des Bouddhistes à leurs époques
reculées où ils avaient le Kama Sutra et le Tantrisme
! ! Mais pour les Chrétiens, sous la férule de Rome...
quelle misérable produit de leur religion que cette Morale
chrétienne n'offrant que du déplaisir, que de la
culpabilité, que du non-vivre. .. tous ces maux amenant
avec eux leurs cortèges de déséquilibres
psychiques et physiques !
Au Moyen Age la Chrétienté commence à accepter
la nudité au lit et au bain ! Bravo !
Or c'est au cours de cette période-là qu'un "bon
chrétien" nommé Thomas d'Aquin (1225-1274)
- lequel deviendra "Saint" lui aussi, vous vous en
doutiez, j'en suis sûr - écrivit sa "Somme
théologique" précisant
la morale chrétienne. Dans cet ouvrage - qui lui vaudra,
en plus de sa canonisation, le titre de "Docteur de l'Eglise"
il qualifiait de "péché contre nature" toutes
les activités sexuelles non reproductives. Et d'ajouter,
renchérissant sur les "bonnes paroles" de
Paul : « La femme a besoin du mâle (...) non seulement
pour engendrer comme chez les animaux, mais même pour
se gouverner, car le mâle est plus parfait par sa raison
et plus fort en vertu ». Encore un sérieux renforcement "chrétien" du
sexisme et du machisme (!)
Notons aussi qu'au XIIIème siècle, se marier à l'église
devint pratique courante, ceci fondant les normes du seul couple "respectable" donc "acceptable" :
exclusif et indissoluble. C'est aussi à cette même époque
que surgit une pratique absolument stupide... mais qui pourtant
a encore un effet terrible aujourd'hui dans les esprits de jeunes
filles et de femmes imprégnées de culture judéo-chrétienne,
je veux parler ici de l'avènement de "l'amour courtois".
Ce fut - et c'est encore, plus souvent qu'on ne le croit -
le rêve
mirifique de presque toute la gent féminine de l'espèce
humaine : que ces "dames" ou "damoiselles" aient à leurs
pieds un "prince charmant" qui les aiment pour tout...
sauf pour leur corps et ses courbes qui les troublent, et devant
qui ces filles et ces femmes vont avoir des comportements cherchant à obliger
ce "troubadour de leur cœur" à les séduire
en permanence, à se courber en mille morceaux, à devenir
un homme qu'elles feront courir derrière elles en permanence.
Tout ceci, dans leurs têtes, découlait naturellement
- mais sans qu'elles en aient la moindre parcelle de conscience
- du culte idéal et idyllique de la très Sainte "Vierge
Marie" qu'elles invoquaient chaque jour dans leurs prières...
et que leurs descendantes appelleront, quelques siècles
plus tard : "Notre Dame de l'immaculée conception"...
dogme oblige !
Ce mythe, où le preux chevalier entretenait un amour non
physique avec une dame inaccessible, il a beau avoir rempli des
millions (sans doute) de pages de roman, il n'en reste pas moins
que c'est une pure aberration, rien qu'une fiction... une fois
de plus, de l'irréel qu'on veut faire passer pour du réel,
ce qui crée un nombre incalculable de victimes, à cause
d'un rêve jamais réalisé. Quelle abominable
bêtise !
Puis, vint l'horrible période de l'Inquisition Catholique...
et Chrétienne - car les Protestants ne furent pas en reste
devant cette nouvelle barbarie - grâce à laquelle
l'Eglise, les Eglises purent s'imposer au moyen de lois qu'elles
faisaient appliquer par les Etats eux-mêmes.
Le sexe, cette fois va se trouver associé à l'hérésie
: on va accuser les sorcières d'avoir des relations sexuelles
avec le diable. Les cibles privilégiées de ces messieurs
les "Grands Inquisiteurs" - tous des hommes... ça
va sans dire ! - étaient les jeunes filles dont la beauté les
envoûtait et les pauvres vieilles qui, elles, étaient
des exclues.
Le corps devint l'objet du péché par excellence mais
les tout puissants inquisiteurs, à qui la loi soi-disant "divine" interdisait
de jouir, autant de leur propre corps que de celui des autres,
dans quelques étreintes d'Amour, eux - simplement du fait
qu'ils étaient "les puissants" - ils pouvaient
se délecter à torturer sans scrupule le corps des
personnes "suppliciées", après s'être
au préalable... fait la main, si l'on ose dire, sur celles
déjà "interrogées" par leurs
tribunaux.
Voici, datant de cette même période (idyllique, prétendent
certains !), quelques exemples types d'enseignements donnés
par des éducateurs chrétiens aux parents, afin qu'ils
sachent comment ils se devaient d'élever leurs enfants selon
les "bons préceptes" chrétiens :
-Civilité honnête pour l'éducation des
enfants (1714) : « Levez-vous avec tant de circonspection
qu 'aucune partie de votre corps ne paraisse nue quand même
vous seriez seul dans la chambre. Faites cela pour le respect
d'un Dieu qui
vous regarde ».
-Berthold De Ratisbonne (XIIIème Siècle) :
«
S'il reste au lit et que le diable tourne et retourne la broche,
il s'adonne souvent au plus grave des péchés, celui
qu 'on commet sur soi-même, sans homme ou sans femme ».
«
Vous devez séparer les garçons et les filles quand
ils commencent à s'éveiller et à devenir malins ».
[le sens du mot "malin" était alors "qui
s'adonne au mal"]
-L'évêque de Saint Brieuc (1507) interdisait :
«
aux frères et aux sœurs ou autres parents de sexe différent
de coucher ensemble après l'âge de 7 ans » [habitude
pouvant] « donner lieu à une infinité d'horribles
péchés ».
-Martin Luther (1483-1546) : « Si la femme devient lasse
et meurt finalement d'avoir enfanté, cela importe peu,
elle est là pour ça ». « II n'y a
rien de meilleur sur Terre que l'amour d'une femme » !?
Allez-y comprendre quelque chose dans ce que Martin Luther
dit, personnellement je ne vois vraiment pas où l'on
peut trouver l'Amour dans des propos pareils !
Maintenant analysons les conséquences désastreuses
de telles divagations :
-Le corps est complètement oublié, la nudité tabou
et l'hygiène inexistante.
-Les derniers bains publiques, vestiges romains, furent fermés
car considérés comme "lieux païens".
-On reconnaissait les musulmans au fait qu'ils avaient les
mains et les pieds propres. Pour ne pas se faire arrêter,
un bon chrétien devait rester sale.
-Dès la naissance, le bébé était
immédiatement
emmailloté afin de
le protéger des vers. On le considérait comme
pas fini, il n'était pas lavé, ses vêtements
et sa crasse formaient comme un cocon.
-La plupart des gens passaient leur vie sans jamais se mettre
nu ni se laver.
-Une femme qui se baignait tous les jours dans un ruisseau
avait préservé sa beauté, simplement parce
qu'elle était
propre. Les villageois crurent que c'était une source
de jouvence, ils se jetèrent dans l'eau et en burent.
Voyant qu'ils n'avaient pas rajeuni, ils en conclurent que
cette femme
avait pactisé avec le diable et la condamnèrent
au bûcher.
-Si les lois étaient d'une sévérité implacable à rencontre
des petites gens, le clergé fermait les yeux sur les
exactions de la noblesse et de ses propres membres. Les courtisanes étaient
des prostituées raffinées et cultivées
qui bénéficiaient d'un véritable enseignement
aux plaisirs sexuels. Les rois, ainsi que les Papes et le
clergé s'entouraient
de courtisanes qui donnaient naissance à des enfants
illégitimes.
Le Pape Alexandre VI, alias Rodrigo Borgia (1492-1503) est
resté célèbre
pour ses excès sexuels.
Sous le règne de Louis XIV, en France, des abbés
tels que l'abbé Guiburg, l'abbé Davot, l'abbé Sebault,
l'abbé Lépreux, l'abbé Le Sage et Monseigneur
Manette, le vicaire épiscopal de Paris, célébrèrent
régulièrement des messes noires ("sataniques") à la
demande et à l'attention de la noblesse de France ; au cours
de ces "cérémonies" des milliers d'enfants
furent sacrifiés, tués, égorgés ...les
chroniques de l'époque ainsi que d'innombrables rapports
policiers en témoignent !
Jean XII, Pape à dix-huit ans (955-964) - né de l'inceste
du Pape Serge III (904-911) avec sa fille de treize ans, Marozie
- fut lui-même l'amant de cette même Marozie... sa
propre mère. Les Papes Jules II (1503-1513) et Léon
X (1513-1521) furent frappés par la syphilis (maladie sexuellement
transmissible et mortelle, très répandue dans les
milieux de la noblesse et du clergé).
Sixte IV (1471-1484), concepteur de la Chapelle Sixtine, était
bisexuel ; il fut un grand pédéraste et un sodomite
notoire, à tel point que, d'après les écrits
du chancelier d'Infessura, de nombreuses personnes reçurent
de sa part la pourpre cardinalice comme récompense des faveurs
sexuelles qu'elles lui avaient accordées... et lui aussi était
syphilitique !
C'est d'ailleurs ce même Pape Sixte IV qui initia au sein
de sa... "Sainte Institution" la prostitution organisée.
Pour ce faire il créa des bordels dont il chargea son Eglise
de devenir l'administratrice et bien au delà de son "pontificat" cette
organisation va perdurer pendant une très longue période.
Or, les bordels ainsi institués par l'Eglise se comptaient
par centaines dans l'ensemble du monde chrétien. Ils étaient
d'intarissables sources de gains ; les Papes les assignaient aux
diocèses comme une base de subsistance que les évêques
partageaient à leur tour avec les paroisses, donnant à chacune
d'elles une prostituée ; cette dernière, devenue "propriété de
l'Eglise", versait tous les quinze jours le gain de son travail
au curé (c'était "la quinzaine").
Mais parmi tous ces bordels, le plus grand fut, sans conteste, "le
Vatican" lui-même ; là, tous les soirs entraient
des homosexuels et des femmes travesties en hommes. Tous ces personnages,
constituant un monde interlope, animaient alors les orgies du clergé et
des nobles romains. Aux XVème et XVIème siècles,
les estimations réalisées concernant cette époque
indiquent ceci : à peu près 50 % de la population
de Rome était formée de bâtards provenant soit
des couvents, soit des bordels et ils étaient, pour une
grande partie d'entre eux, nés des relations sexuelles de
prêtres, car ceux-ci disposaient fréquemment d'un
nombre élevé de concubines !
Tout ceci faisait de Rome, au vu et su de tout un chacun, "la
capitale des bâtards" ! On pourrait, très longtemps
encore, multiplier ainsi les exemples, voire même, dédier à cette
question un chapitre tout entier démontrant que le Vatican
lui-même a toujours fait l'inverse de ce qu'il prêchait.
A l'intérieur de ce "haut lieu" - dû, rappelons
le, à l'initiative de Constantin, ce sanguinaire "Empereur
de droit divin" du IVème siècle, le premier à s'être
autoproclame de la sorte -, derrière cette "frontière
d'Etat" - Etat dû, celui-là, au fasciste italien
Mussolini - et enfin au delà de ses somptueux décors
dus à de nombreux et grands artistes, "la pratique" au
Vatican a toujours été très loin d'être
conforme à "l'enseignement" promulgué par
l'Institution vaticane elle-même.
Mais, comme on le sait cet enseignement est traditionnellement
et exclusivement réservé...aux "vulgaires" (de "vulgus" en
latin qui veut dire "multitude"), soit... seulement
pour le peuple, les masses, il est important de savoir que
chez ces
personnages qui se désignent eux-mêmes comme étant "hauts
prélats" ou "nosseigneurs" les évêques
et autres "éminences"... cette façon
de se conduire doit certainement encore persister aujourd'hui.
Ils condamnent l'homosexualité, tout en sachant que la majorité de
leurs prêtres sont homosexuels ; ils croulent sous les scandales
de pédo-philies et d'abus sexuels envers des sœurs
religieuses... mais ils continuent à véhiculer vers
l'extérieur une image de "pureté" et à présenter
au monde l'abstinence sexuelle comme un "idéal de vertu"...
c'est vraiment se moquer impunément de tous "ceux d'en
bas" (les vulgaires)... vous, le simple peuple !
En réalité, ces règles sévères
qu'ils entendent imposer au niveau de la sexualité ne sont
là que pour servir leur pouvoir, car tous ces gens malhonnêtes,
mais dont beaucoup, néanmoins, sont érudits, savent
fort bien qu'il est très difficile de contrôler un
esprit sexuellement libéré... il est très
difficile de conditionner quelqu'un qui est "un être
libre" au niveau sexuel, car cet être-là pense
par lui-même et n'a aucunement l'intention de se laisser "normaliser" par
qui que ce soit ! ! !
Au XIXème siècle, l'Etat et l'Eglise - dont le pouvoir
avait été grandement ébranlé par la
révolution et le libertinage - adoptèrent à nouveau
des règles plus sévères. Sous la Terreur,
comme le gouvernement envoyait à la guillotine tous ses
opposants, l'Eglise en profita pour enfermer les libertins, les
prostituées, les débauchés et les sodomites
dans le but de protéger la famille, institution ô combien
précieuse... pour ses intérêts, ça va
sans dire ! Constatant l'influence des philosophes et la recherche
de la raison parmi la population bourgeoise, l'Eglise fit appel à des
savants et médecins pour appuyer sa morale. Ainsi, avec
Tissot, médecin du pape, le sexe, après avoir été un
péché, devint alors une maladie. On vit aussi se
transformer la conception de la femme qui, à l'image de
la Vierge Marie, devint d'un seul coup pure et asexuée,
gardienne des basses pulsions de son mari.
Beaucoup de femmes devaient dormir avec de longues chemises
de nuit, elles ne pouvaient pas se mettre nues au lit, il
leur fallait
donc couvrir leur corps d'une longue robe qui prévoyait
juste une ouverture, une fente, à la hauteur de leur vagin,
permettant l'acte sexuel avec le mari et souvent, sur la robe,
au dessus de cette ouverture, se trouvait l'inscription... à effet
sensuel garanti : « Dieu le veut » !
Afin d'éradiquer à la base la sexualité, c'est
avant tout à la masturbation que s'attaquèrent
les moralistes. Le gaspillage du sperme et de
l'énergie vitale était considéré comme
une menace pour la santé (on disait 1 goutte de sperme =
50 gouttes de sang). On prétendait que les fous arrivaient
dans les asiles "de leurs propres mains". La masturbation était
cause de ramollissement du cerveau, les moralistes chrétiens
disaient que du liquide cérébral s'échappait
avec le sperme lors de la jouissance. Et sur ordre du Pape, fin
scientifique comme on peut s'en douter, ils attribuaient à la
masturbation, l'acné, la cécité, la surdité,
la dégénérescence, la fatigue... et la liste
n'est pas exhaustive, à preuve : ces moralistes chrétiens
disaient encore que si on répandait sa semence dans les
mains, on risquait d'y voir pousser des poils ! Tout ça était
d'une très haute valeur médicale... comme on
peut s'en rendre compte.
Quelques propos signés de Baden-Powell (l'inventeur
du scoutisme) :
«
La masturbation empêche la semence de fortifier en
vous l'homme viril. Vous jetez au vent la graine qui vous
a été confié pour,
plus tard, produire un fils. »
II préconisait aussi de « garder l'organe propre dans
des bains froids ». Je cite bien volontiers ces billevesées
de Baden-Powell car je n'apprécie guère ce
personnage notoirement raciste.
Des médecins chrétiens préconisaient la brûlure
au fer rouge ou au nitrate, la castration (relativement peu répandu
chez les garçons car on avait peur qu'il vint à manquer
d'héritier). La clitoridectomie (excision du clitoris) était
pratiquée (jusque dans les années 1930 en France
et 1950 aux Etats-Unis). Ceux qui ne faisaient l'amour que pour
le plaisir étaient réputés être des
dégénérés, en retard sur l'évolution
humaine. La prostitution, très répandue, était
tolérée comme une regrettable nécessité préservant
les femmes mariées de l'horreur des pulsions animales de
leur époux. Pour protéger les enfants des méfaits
de la masturbation, on les attachait dans leur lit, on cousait
les poches de leurs pantalons...
L'homme civilisé devait renoncer aux comportement primitifs
induits par le corps. Ainsi, il y avait pour les hommes, des ustensiles à mettre
la nuit sur et autour de leur sexe afin d'empêcher les érections
nocturnes.
Malgré la syphilis qui faisait rage, les fabricants de condoms
(ou préservatifs) étaient poursuivis s'ils en faisaient
de la réclame et les pharmaciens emprisonnés s'ils
les mettaient en vitrine. Les médecins chrétiens
prétendaient que les femmes qui avaient des gros seins étaient
bêtes car le sang stagnait dedans, donc elles avaient le
cerveau moins irrigué. Si
une femme était victime de viol c'était d'abord elle
qui était coupable... de séduction !
Tout ceci a mené au fait qu'au début du XXème
siècle, pratiquement tout restait à découvrir
sur la sexualité... En 1909 : le port du pantalon par une
femme cessa d'être un délit... à condition
qu'elle tienne le guidon d'un vélo ou les rennes d'un cheval.
On peut noter qu'en 1908, le premier baiser de l'histoire du cinéma
fut considéré comme une monstruosité grand
format par les moralistes chrétiens. Comment le Vatican
a-t-il alors réagit ? Il créa la Légion Catholique
pour la Décence. L'obscurité des salles était
pour elle une invitation au péché. Voir un film était
un péché mortel exposant à la damnation éternelle.
Plus tard, après avoir soutenu en France durant toute la
guerre la devise du Maréchal Pétain : "Travail,
Famille, Patrie", l'Eglise profitera de la situation sociale
d'après cette deuxième guerre mondiale pour renforcer
la notion de famille chrétienne. Elle s'empresse d'organiser
un retour à la morale.
Les couples longtemps séparés ne se retrouvèrent
pas sans qu'il y ait des tensions : on accusait l'autre d'adultère,
on était embarrassé par les enfants illégitimes...
L'Eglise en profite pour répandre massivement ses conceptions
du "couple chrétien"... résultat : durant
les années 50-60, l'image de la femme devient celle d'une
personne asexuée, dont le seul bonheur dépend d'une
cuisine bien équipée.
Il y a eu ensuite une libération sexuelle à tous
les niveaux, en commençant par la révolution sexuelle
de la fin des années soixante et du début des années
septante (ou soixante-dix... au choix). Mais maintenant le Christianisme,
l'Eglise essaye à nouveau de reconquérir une
partie au moins de tout le pouvoir qu'elle avait avant et
c'est ainsi
qu'on assiste de nos jours :
-à une recrudescence du mariage ;
-au fait que le sexe est associé à la violence dans
les médias ;
-à des campagnes natalistes (allocations
familiales, retraites) ;
-à un retour de la pudeur
(disparition des seins nus à la piscine) ;
-au fait que les jeunes ont encore peur du sexe. Les cours
d'informations sur la sexualité n'abordent pas le
plaisir, mais seulement les aspects anatomique et reproductif
avec mise en garde contre
les maladies sexuellement transmissibles ;
-au manque de respect croissant envers les femmes dans
les banlieues et/ou les quartiers très populaires
des villes occidentales ;
-à
des nouvelles législations contre la prostitution
;
-à
une nouvelle peur de la science qui pousse les gouvernements à voter
des lois contre la recherche sur le clonage reproductif et
autres résultats positifs des avancées scientifiques
;
-au fait que l'Eglise renforce, dans l'esprit public, les
notions de fidélité et d'abstinence et entend
même
les imposer, de par le monde, à l'ensemble de "ses
fidèles"
.
Voici, pour confirmation en la matière, 2 belles citations
de Jean-Paul II:
«
L'homme commet l'adultère dans son cœur non seulement
lorsqu'il regarde, d'une certaine façon, une femme
qui n'est pas la sienne... mais précisément
parce qu 'il regarde une femme de cette façon. Même
si c 'était
sa propre femme qu 'il regardait ainsi, il commettrait l'adultère ».
(discours du 8 octobre 1980 place Saint Pierre à Rome)
-[Avec la contraception...] « les époux s'attribuent
un pouvoir qui n'appartient qu'à Dieu ».
Le Vatican refuse toujours de reconnaître à ses prêtres
le droit de se marier... et à tous les couples celui de
divorcer ; il continue à interdire aux femmes l'ordination
sacerdotale et tout autant l'avortement, pour quelque motif que
ce soit... y compris lorsqu'il est demandé par une femme
violée et mise enceinte par une horde de barbares, lors
d'une guerre de religion pour ne citer que cet exemple... hélas
trop courant.
Mais fort heureusement l'Eglise commence à être sérieusement ébranlée
par les scandales de ses prêtres pédophiles et de
ses financiers-maffieux, en commençant par un autre exemple à ne
pas suivre : celui de Licio Gelli, grand maître de
la loge P2.
Et voici 2 faits plus récents :
- En ce début de XXIème siècle, en France,
un prêtre de Forbach, en Lorraine, a refusé de
célébrer le mariage
d'un couple parce que, ni Madame ni Monsieur ne désirait
d'enfant. L'évêque
de Metz (ville diocèse de cette région de l'Est
de la France), Mr. Pierre Raffin - car je ne saurais, en
aucun
cas, lui attribuer le titre de "
mon" Seigneur - Monsieur Raffin, disais-je, a soutenu
cette position comme étant conforme à l'idéologie
de l'Eglise.
-Un homme de cette même ville de Metz s'est vu refuser,
lui, le baptême de ses 2 enfants parce qu'ils étaient
issus d'une fécondation in vitro !
Voyons à présent quelles sont, de nos jours, les
conséquences néfastes du sexisme et du machisme de
l'esprit "judéo-chrétien" initié par "Saint" Paul,
comme on l'a vu plus haut, passant ensuite - et entre autres -
par "Saint" Augustin et "Saint" Thomas
d'Aquin.
Regardons aussi les conséquences de toutes les autres
imbécillités
que nous avons énumérées dans ce chapitre!
En voici une liste, une fois de plus non-exhaustive... hélas
:
-Un homme qui a de multiples conquêtes est "un
Don Juan",
si c'est une femme qui se conduit de même façon,
c'est "une
salope".
-On pense encore le plus souvent que le bonheur ne peut se
trouver que dans la vie de couple et la vie de famille.
-On fait encore croire aux femmes qu'elles n'auront pas une
vie accomplie si elles n'ont pas mis d'enfants au monde.
-On entretient volontairement la notion de "femme objet" et
la pensée que toute relation sexuelle devrait être
accompagnée de sentiments amoureux.
-Le savoir-vivre réglemente les comportements sociaux
("l'homme
propose, la femme dispose", etc.). C'est à l'homme
d'aller de l'avant, la femme doit se refuser.
-On véhicule la pensée que l'avortement laisserait
des séquelles psychologiques, que le divorce perturberait
les enfants, que la jalousie serait une preuve d'amour.
-Les parents font subir beaucoup plus de surveillance à leurs
filles qu'à leurs garçons.
-Etre "célibataire" a toujours un côté "un
peu louche".
-On cherche le plus souvent à avoir un comportement
qui colle à l'une
des normes sexuelles de notre environnement.
-Un rapport sexuel doit obligatoirement relever de la performance
olympique.
-Quand on est un garçon il faut être "bien
membre'
-Les sex-shops ont souvent les vitrines peintes en noir,
pas les armureries : la vente des armes, elle, n'a pas besoin
de se cacher...
serait-elle moins dangereuse ?
-Au cinéma, à la Télé, la violence
est plus banale et plus banalisée que l'amour.
-La différence d'âge dans un couple est une
chose mal perçue.
-Les personnes âgées n'ont plus droit à la
sexualité.
-On parle plus facilement de rapports sexuels que de masturbation.
-Dans un couple la masturbation est une forme d'infidélité :
on doit obligatoirement se suffire l'un à l'autre.
Voilà, toute une série de conséquences néfastes
amenées par la Chrétienté, par le Poison Judéo-Chrétien,
un "Poison Blanc", une kyrielle de conséquences
que la Chrétienté a exportées avec beaucoup
de succès vers l'Afrique... la contaminant à nouveau
après lui avoir déjà fait subir "l'esclavage", "la
colonisation spirituelle", "la colonisation économique" et "la
colonisation politique" ... comme si tout ça
ne pouvait pas suffire une fois pour toutes !
Il n'y a pas si longtemps, nous, noirs africains n'avions
pas honte de nos corps, nos parents se promenaient nus ou
quasiment
nus,
l'expression corporelle et la sensualité faisaient partie
de l'éducation et étaient de grands ingrédients
de la vie. Nous avons perdu tout cela à cause de la colonisation
chrétienne, nous sommes même devenus plus pudiques
que les blancs ! C'est terrible ! Aujourd'hui il y a des
plages pour nudistes en Occident, il y a des campings pour
naturistes
en Occident, mais il n'y en a pas, ou alors il n'y en a plus,
en Afrique !
C'est drôle, c'est tristement comique, car nos ancêtres,
eux, avant que n'arrivent les blancs chrétiens et leur colonisation
chrétienne, ils n'avaient pas de problèmes avec la
polygamie (voir même avec la polyandrie dans beaucoup de
tribus), avec la sensualité, avec le sexe, avec l'homosexualité -
qui est génétique et non pas une maladie ou une perversion
- avec la nudité, avec la notion de plaisir lié à la
sensualité... tout cela faisait naturellement partie
de leur vie.
Tout ceci s'est évaporé à cause de la Chrétienté.
La Chrétienté n'apporte ou n'enseigne rien de bon
dans ce domaine-là, en cette matière on a tout intérêt à se
débarrasser de ses concepts. Une Nème fois... « Tout
homme
est abruti, faute de Science » (Jérémie X,
14), or la Science actuelle, grâce à ses chercheurs
et par le résultat de leurs travaux, infirme tout à fait
ce que la doctrine chrétienne enseigne en matière
de sexualité, sensualité et plaisir. Par contre,
elle confirme bel et bien que nos ancêtres, eux, étaient
totalment dans la vérité, c'est bien eux qui avaient
raison, il faut absolument retrouver nos racines et nos belles
traditions, celles qui nous relient à nos créateurs
qui sont "dans les Cieux" pour pouvoir profiter pleinement
des enseignements qu'ils ont légués à nos
Anciens, enseignements basés sur l'Amour de soi, l'Amour
des autres, l'acceptation de son corps, l'Amour de son corps,
l'utilisation de tous ses organes sans exception, et tout
ceci dans le plaisir,
avec le plaisir et pour le plaisir !
De nos jours, la science a pu démontrer que la masturbation,
non seulement ne présentait aucun des dangers que les oracles
chrétiens moyenâgeux lui annonçaient, mais,
qu'en plus, elle était indispensable pour qu'un individu
se développe harmonieusement lors de la période critique
de découverte de son propre corps ; il est temps de dénoncer
bien haut les niaiseries culpabilisantes que la Chrétienté a
colporté pareillement d'Occident jusqu'en Afrique.
Quoi de plus décevant pour des créateurs que de voir
des êtres humains qu'ils ont créés nus avec
beaucoup d'amour, dire que la nudité est quelque chose de
mal ! La nudité, l'image de ce qu'ils ont fait, de ce qu'ils
sont ! Nous ne devrions jamais avoir honte de notre corps ou de
notre nudité, car rien ne déplaît plus à nos
créateurs que de voir ceux qu'ils ont créés
avoir honte de l'aspect qu'ils leur ont donné. Honte plutôt à la
Chrétienté colonisatrice et abrutissante pour avoir égaré l'Humanité...
et spécialement l'Afrique, hors du chemin de la Vérité,
hors du juste en cette matière si importante pour le bonheur
de chacun, honte à elle pour cela... aussi !
Il faut aimer tout son corps et surtout la partie qui est
capable de nous donner le plus de plaisir, puis apprendre à découvrir
et à améliorer sa connaissance de cet organe,
de ses organes, afin d'augmenter la qualité des jouissances
que nous pouvons en retirer. Il ne faut surtout pas écouter
l'Eglise chrétienne culpabilisante à ce sujet,
la notion de plaisir est fondamentale pour l'équilibre
d'un être,
qu'il soit homme ou femme. Tout être humain est un
jardin qu'il ne faut pas laisser inculte, une vie sans plaisir
sensuel
et/ou sexuel est un jardin humain non cultivé, le
plaisir étant
un des meilleurs engrais qui soit pour s'ouvrir l'esprit.
Un être doit axer son existence sur une amélioration
de la qualité de perception de son plaisir en augmentant
la sensibilité de ses sens.
L'enseignement chrétien est fort restrictif au sujet de
la sensualité, de la sexualité et du plaisir ; il
peut, à cause de cela, mener à des profonds déséquilibres.
C'est maintenant bien établi scientifiquement : les gens
qui éprouvent de la difficulté sur le plan sexuel
présentent souvent des troubles physiques et psychologiques.
Ainsi, bon nombre de prêtres catholiques qui respectent leur
vœu de chasteté ont de graves problèmes psychologiques
(cfr. Chartrand L. (1990), "Sexe et Clergé : l'Eglise
au banc des accusés", l'Actualité, 15(3) :20-24,
Canada). A l'inverse, les études scientifiques ont établi
nettement qu'une vie sexuelle active est un des plus importants
ingrédients pour une bonne santé psychique
et physique.
Contrairement à ce que l'Eglise prône, aidée
pour ce faire par des médecins et auteurs "complaisants" ...
voire "complices", la masturbation n'est pas un acte
contre nature. L'Eglise peut dire ce qu'elle veut, de tous temps
les humains se sont masturbés et ils continueront à le
faire aussi longtemps que l'espèce humaine existera dans
l'univers. Il n'y a jamais aucune étude scientifique moderne
qui ait conclu que la masturbation était néfaste,
bien au contraire ! Toutes les études sérieuses aboutissent à la
conclusion que la masturbation n'a que des avantages tant sur les
plans psychique que physique (on a par exemple, lorsque l'on est
un homme, beaucoup moins de risques de développer un cancer
de la prostate si on se masturbe régulièrement).
La masturbation fait partie intégrante, et de l'épanouissement
sexuel en particulier, et de l'équilibre humain en général.
Tout cet enseignement de tant de religions monothéistes
au sujet de la sexualité a encore toujours des conséquences
néfastes jusqu'à nos jours... il faut le dire...
eh oui, citons par exemple ce fait arrivé à l'aéroport
d'Athènes, en Grèce, en l'an 2004 : une voyageuse
britannique de 40 ans en partance pour Londres déclenche
les alarmes à son passage sous un portique de détection
de métaux. Quel pouvait en être la cause ? Eh bien,
tout simplement, mais après fouille et recherche assez poussées,
la police de l'aéroport a découvert qu'elle portait
une ceinture de chasteté ! Selon le journal grec "To
Vima", la femme avait expliqué aux policiers que son
mari l'avait contrainte à porter une ceinture de chasteté pour
s'assurer qu'elle n'aurait aucune aventure extraconjugale pendant
son court séjour à l'étranger ! Pas
vraiment bien
beau tout ça, n'est-il pas ? Comme on dirait en Angleterre
! (source : www.freemetro.be, 9 février 2004 - n° 725).
Honte à la Chrétienté et autres religions
monothéistes pour la propagation volontairement programmée
de tant d'âneries au sujet de la sexualité et de la
nudité ! Honte à elles.
Que l'Afrique puisse se distancier complètement de toutes
ces horreurs véhiculées par ces Religions monothéistes
occidentales et qu'elle puisse à nouveau baigner dans la
pureté de ce qu'elle était avant d'être souillée
par ces "grands" principes moraux, qui sont en réalité...
plus "crétins" que "chrétiens".

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